Deuxième réunion du Consortium INSAF-Fem.

Le projet Innovation Sociale et Technologie pour une Meilleure Employabilité des Femmes Tunisiennes (INSAF-Fem) fête son première année.

L’Université de Kairouan (Tunisie) a  organisé de la deuxième réunion du Consortium du projet européen Innovation Sociale et Technologie pour une Meilleure Employabilité des Femmes Tunisiennes (INSAF-Fem) tenue en ligne les 25 et 26 février 2021 à cause de la pandémie.

L’objectif général de notre projet vise à améliorer l’employabilité des femmes tunisiennes à travers la formation transversale en informatique, communication et innovation sociale. Il vise également à contribuer au renforcement du développement local endogène.

Lors de l’ouverture de la réunion, la première du 25 février 2021, M. Taha Guerfel, Vice-président de l’Université de Kairouan, a souhaité la bienvenue à toutes les personnes membres des universités partenaires participantes à ce projet européen, coordonné par l’Université de Cadix (Espagne) et co-coordonné par l’Université de Sfax (Tunisie). M. Rafael Jiménez Castañeda, Vice-président d’Internationalisation de l’Université de Cadix nous a souhaité également la bienvenue, et Mme Alba Prieto González, notre Project Officer à la Commission Européenne, à son tour, a remercié pour le travail réalisé pendant la pandémie et a offert son support à toute l’équipe du projet par la suite.

Ensuite, chaque université a exposé les résultats du Lot de Travail. Mme Marcela Iglesias-Onofrio, coordinatrice du projet, a commencé la deuxième partie en expliquant les tâches et les résultats accomplis jusqu’à présent. En premier lieu, le Catalogue des Besoins de Formation, élaboré à partir d’un questionnaire rempli par le personnel et les étudiants des quatre universités tunisiennes, et ce, afin d’identifier les besoins de formation et les compétences liées à l’utilisation des technologies de l’information et la communication appliquées aux initiatives d’innovation et entrepreneuriat social. 

En deuxième lieu, le Catalogue de l’Offre Formative des universités européennes, qui propose neuf séminaires de formation qui traitent les sujets et compétences détectées lors de la phase précédente.

En troisième lieu, le Plan de Formation, qui consiste, d’une part à la conception des programmes du cours « Agente de Dynamisation Sociale, Gestion de Technologies et Innovation Sociale » qui se donnera au sein des universités de Sfax, Monastir, Kairouan et Gabès avec une durée de 250 heures, en incluant les formations théoriques et pratiques et des stages de formation au sein des associations locales en Tunisie. D’autre part, comprend les trois job-shadowing, pour améliorer les compétences du personnel enseignant et de gestion des universités tunisiennes, qui se dérouleront aux universités de Cadix, de Naples Parthénope en Italie et de Galatasaray en Turquie.

Après la pause, au nom de l’Université de Galatasaray (Turquie) et l’Université de Gabès (Tunisie), coordinatrice et co-coordinatrice du Lot de Travail 2 : « Capacity Building », Mme Özlem Danaci, a expliqué la structure du Plan de Formation ainsi que les propositions des job-shadowing et a lancé la discussion pour que toutes les personnes participantes puissent donner leur opinion et apporter des suggestions à propos du contenu et de la gestion de ce Lot de Travail. Ce dernier répresente le noyau du projet, car pendant son déroulement s’y organisent les séminaires de formation, clés pour le transfert des connaissances des universités à la société civile tunisienne (Lot de Travail 3). Il était prévu d’organiser les séminaires de formation en présentiel durant l’année 2020, mais à cause du COVID-19 se sont décalés jusqu’au début 2022 (si la situation sanitaire le permet). 

La session a continué avec les interventions de l’Université de Monastir et l’Université de Gabès, coordinatrice et co-coordinatrice du Lot de Travail 5 : « Diffusion ». M. Moujahed Arbi, le web master du projet, a présenté les statistiques d’utilisation du site web et de la page Facebook, ainsi que le suivi du Plan de Diffusion. Après, M. Moujahed a ouvert le débat et la discussion a porté sur l’amélioration de la visibilité du projet, ouvrir des profils dans  d’autres réseaux sociaux, ainsi que l’élaboration des matériaux pour la diffusion off line.

La première journée a fini avec l’intervention de Mme Fatma Ghorbel, de l’Université de Sfax et coordinatrice du Lot de Travail 6 : « Qualité ». Elle a présenté le Plan de Qualité, validé par toutes les universités partenaires et déjà mis en place, et l’évaluation des réunions tenues jusqu’à présent. Elle a aussi profité de l’occasion de la réunion pour présenter aux partenaires le professeur M. Mohamed Salah Harzallah, l’évaluateur externe du projet, qui nous a donné quelques propositions d’amélioration.

La deuxième journée de la réunion a eu lieu vendredi 26 février 2021. M. Jesús Latorre et Mme María Rubio (Université de Cadix) ont présenté le Lot de Travail 7 : « Gestion », ils ont expliqué la procédure de gestion financière, ils ont également rappelé quelques dates importantes et ont actualisé l’information de la procédure d’achat de l’équipement de la part des universités tunisiennes.

1. Jesús Gómez (Université de Cadix) a été en charge de la deuxième session et il a expliqué les suggestions proposées par la Commission Européenne à propos de la sous-traitance d’une boîte audiovisuelle pour l’enregistrement de la vidéo qui démontre le développement du projet. Cette question a généré un débat très fructueux.

Après la pause, le moment de partager les perspectives de continuation de la deuxième année du projet est arrivé, sous la responsabilité de Mme Akila Sellami Baklouti (Université de Sfax). Parmi les activités à réaliser s’y trouvent la préparation des séminaires de formation, les job-shadowing, la rédaction du manuel avec les contenus du projet et l’enregistrement des vidéo-capsules de diffusion. Parmi les activités planifiées pendant la deuxième année, Mme Juana Moreno et Mme Hasnââ Chaabi (Université de Cadix) ont présenté trois idées de scénarios possibles vidéo-capsules, dans le but de recueillir des suggestions d’amélioration et pour s’en servir comme des éléments publicitaires pour attirer les étudiantes de master et de doctorat à participer aux séminaires de formation.

Cette session a connecté avec la dernière de questions et débat où toutes les universités ont présenté des contributions très précieuses pour la continuation du projet. Finalement, Mme Marcela Iglesias-Onofrio a fait le bilan de la réunion et a présenté les conclusions des deux journées et de sa part, Mme Mahbouba Bellar, au nom de l’Université de Kairouan, a clôturé la deuxième réunion du Consortium et a remercié toutes les personnes membres du projet pour leur participation.